Comme chaque année, le rendez-vous d’octobre que je ne rate jamais c’est le marathon- photo du club. C’est toujours une journée géniale de tourisme et de chasse ludique à l’image. Après Revel (31), Saint-Girons (09), Cahors (46), Montauban (82), Gaillac (81) – j’avais raté celui de Auch (32) – on reviens enfin à Albi. J’étais trop contente car c’est une ville magnifique, vivante, pleine d’Histoire et de petites boutiques sympas, bref, le lieu idéal pour une journée Marathon.
A cause du COVID, ou bien du temps pourri auquel on a droit depuis quelques semaines, on était moins nombreux que les années précédentes. Du coup, nos gentils organisateurs n’ont prévu qu’un seul thème par créneau horaire. Le marathon s’étendant sur la journée, on a eu droit à 5 thèmes. J’ai fait équipe avec ma louloute, toujours équipée de mon D5100 et d’un nouveau compère fort calé photographiquement .
J’ai eu beaucoup de mal, à chaque fois, à choisir la photo que j’allais donner aux juges. Je n’ai jamais manqué d’inspiration : Albi est une ville que je connais bien, et je savais où trouver mes sujets ; mais sur chaque thèmes, je n’avais pas la satisfaction d’avoir réussi à faire THE PICTURE . Ma louloute, elle, avait son idée, faisait sa photo, puis s’amusait avec l’appareil, ou regardait les boutiques, sereinement. Moi, j’hésitais toujours en quête d’une meilleure idée, un meilleur cadrage, un meilleur point de vue. Je doutais de ma spontanéité, persuadée du manque d’originalité de mes photos. J’ai vraiment eu l’impression de « faire de la merde » ce samedi. Du coup, j’ai donné à chaque fois des photos un peu par défaut, peu convaincue, peu satisfaite.
Et pourtant! Arrivées à la maison, après un bon repas reconstituant préparé par l’Homme, je n’ai pu m’empêcher de regarder sur mon ordinateur les photos de la journée. Et ma parole, j’ai eu de belles surprises: je n’ai pas été déçue de mes clichés, dans l’ensemble. Je pense que le port du masque avec les lunettes, le soleil, tout ça empêche de bien visualiser les photos sur l’appareil . On ne se rend pas bien compte si la photo est bonne ou pas (en fait elles étaient bonnes!) .
Tout ca pour dire, que je ne pense rien gagner à ce marathon, car je n’ai pas choisi les meilleures photos correspondant à chaque thème. Et je ne dirais pas dans cet article celles qui seront jugées. Par contre, je vais vous présenter toutes les photos prises pour chaque thème car cela fera un bel aperçu de cette belle journée dans cette ville inspirante qu’est Albi .
10h du matin, premier thème : « Au coin de la rue ». Un café vite avalé, et on part dans la brume qui se lève encore, vers la rue du Castelviel et la Place Savène.
Voici les photos de la Louloute :
Deuxième thème, « l’attente ». Les ventres commençaient à grogner, alors on s’est rapproché du marché couvert en passant par la place du Vigan qui est entourée de multiples cafés, snacks et restaurants. Nous y avons trouvé des gens qui attendaient pour se faire tailler la barbe, ou pour traverser la route, des enfants qui attendaient leur tour de manège, des consommateurs attendant leur conjoint et des chiens attendant que leur maître aie fini d’attendre.
Nous sommes allés déjeuner dans un bon petit resto sous le marché couvert, où j’ai mangé le meilleur fondant au chocolat de ma life (avis aux amateurs le resto s’appelle Le couvert des Halles) ; et puis la chasse aux images a recommencé avec le troisième thème « La prière ». Et là, j’ai soufflé de désarroi …
Direction Sainte Cécile pour l’inspiration, puis un petit tour à la Collégiale de Saint Salvi et son cloitre ensoleillé !
La Louloute s’en est bien sortie. Elle a pris ses photos pieuses puis s’est amusée par terre « comme si on était des souris » !
Le quatrième thème m’a semblé beaucoup plus facile : « Symétrie » . Nous avons déambulé autour de la Cathédrale ( il y avait un petit mariage) dans la rue de la Temporalité et dans la cour du Musée Toulouse-Lautrec. Les jardins du Palais de la Berbie, un exemple du jardin à la française, étaient fermés – fort dommage – à cause de travaux de restauration au Palais. On a également été inspirées par les arcades, restes archéologiques de la cathédrale romane, qui ouvrent le chemin pour descendre au bord du Tarn.
De retour sur la Place du Vigan, nous avons eu droit au dernier thème : « Que d’eau, que d’eau ». Il était évident que tous les participants allaient tourner autour des jets d’eau que vous voyez ci dessus. Comme je voulais de l’originalité, nous sommes parties toutes les deux en quête de fontaines, de cascades ou de petits pipis. La belle cascade Place Lapérouse n’était pas en fonctionnement, alors nous sommes reparties dans les petites ruelles. Nous avons trouvé notre bonheur devant le restaurant « Alchimy », ou une petite fontaine était constituée d’une énorme amphore moderne, et place du Patus Crémat, petite place paisible et enclavée, à l’ombre des muriers platanes où le bar « Le Cosy » avait installé sa terrasse .
Voila notre cueillette pour cette journée Marathon! Je ne pense pas avoir les photos gagnantes, mais je me suis bien éclatée, ma louloute aussi . Je ferais bien le marathon tous les ans dans cette ville, même si, vous avez pu constater que j’avais souvent les yeux et l’objectif en l’air, ce qui m’a valu un bon torticoli le lendemain !
Vivement l’année prochaine !
Benzylamine 