Archives mensuelles : novembre 2015

Montauban, un 11 novembre…

Tout est dans le titre, la pierre rose, les rues désertes, l’humidité, l’ennui d’un jour férié pendant lequel il n’y a rien à faire… Mais c’était si beau …. si calme… si poétique !

 

Ambiances, du cœur de la ville à la campagne mystérieuse nappée de brouillard…

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Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon cœur
D’une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

Paul Verlaine, Poèmes saturniens

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Dans le parc aux lointains voilés de brume, sous
Les grands arbres d’où tombe avec un bruit très doux
L’adieu des feuilles d’or parmi la solitude,
Sous le ciel pâlissant comme de lassitude,
Nous irons, si tu veux, jusqu’au soir, à pas lents,
Bercer l’été qui meurt dans nos cœurs indolents.
Nous marcherons parmi les muettes allées ;
Et cet amer parfum qu’ont les herbes foulées,
Et ce silence, et ce grand charme langoureux
Que verse en nous l’automne exquis et douloureux
Et qui sort des jardins, des bois, des eaux, des arbres
Et des parterres nus où grelottent les marbres,
Baignera doucement notre âme tout un jour,
Comme un mouchoir ancien qui sent encor l’amour.

Albert Samain, Le charriot d’or

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De boue le chemin est devenu.
Les arbres encore vivement vêtus.
La pluie récente parfume l’air.
Un million de feuilles se couchent par terre.

A la descente de la brume,
le bois secret s’allume.
L’enchantement est divin,
le temps n’a plus de fin.

Errer dans le bois,
voler du passé,
ramasser du thym
gentiment faire du thé.

Rarement le silence reste
dans ce ruisseau fascinant.
Caresser tout le savoir
dans les bras de maintenant.

Chloé Douglas, 1991

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Retour dans le passé

Publié le

    Je suis en train de faire l’album de nos vacances d’été, et je retombe sur la série de photos prises à Marquèze, un écomusée landais qui nous replonge dans la vie quotidienne des habitants d’un airial au milieu des pins, au début du 20ème siècle.

On y arrive en train -classé patrimoine historique- et on se promène toute la journée de maisons en maisons, de la boulangerie à la bergerie, du moulin à la fabrique de savon, de l’estanquet  à la palombière… On croise des bœufs de trait, des brebis très dociles, des canards… On vous apprend le gemmage ou bien le tissage de la laine.

Ce jour là, le temps passait du rire au larmes, nous avons essuyé plusieurs averses, mais cela n’a pas empêché les loulous de gouter la farine fraichement moulue, d’essayer les échasses, le palet gascon ou les quilles traditionnelles, et de marcher toute la journée dans ce beau petit coin de nature préservée.

Extraits:

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Merci à mon tonton, gascon et prof d’histoire qui m’avait fait découvrir de lieux hors du temps .